Le pourpre aux joues et le violet sur soi
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Itinérants avec mes amis en ce dimanche
de Pentecôte de brocante en brocantes,
nous arrivons dans un petit village.
La manifestation est à l'échelle du lieu
dans un champ à l'extérieur de la ville.
En faisant le tour, je remarque un jeune homme bien proportionné vêtu de violet.
On se croise, se regarde, se sourit...
Arrivé à la buvette pour une pause Rafraîchissants au vu de la chaleur, nos regards se cherchent au loin.
Je vais jeter les ordures, je le vois se rendant derrière le treillage tout en regardant derrière lui.
Je le suis, il a les yeux qui brillent, nous nous embrassons puis il me prend par la main pour aller dans un de ces abribus en pierre.
Il retire son survêtement violet, débardeur
et Short laissant luire son corps laiteux imberbe dans la pénombre.
L'imitant, nous reprenons nos baisers et nos caresses dans la moiteur de ce dimanche après-midi.
Il s'assoit puis me suce divinement bien,
je m'agenouille à mon tour pour m'occuper
de sa tige épaisse mais pas trop longue
avec une légère toison tel un Asiatique.
Je passe à ses couilles puis à son petit trou.
Je ne sais son âge ni son nom hormis
le prénom James inscrit sur son débardeur numéro 36.
Est-il vierge, en tout cas il demande
de la tendresse, ce que je lui donne.
Ma langue ayant détendu le jeune homme
qui se laisse guider laissant deviner les endroits de son corps qui disent encore, je passe
aux doigts puis m'insérer en lui.
Il est à 4 pattes sur ce banc de pierre
qui nous tient au frais.
Je me stoppe pour m'occuper de sa tige puis l'assoit dos à moi où nous commençons
une danse langoureuse.
Il se retourne face à moi pour une étreinte torride, nos coeurs à l'unisson tout comme
nos souffles.
Je le mets sur le dos, ses chevilles
sur mes épaules et son regard brûlant de désir.
Il caresse mon torse en haletant puis un jet épais inonde son corps suivi d'autres.
J'ai la tête qui bout, me retire et le laisse
se régaler.
En sueur, collant et essoufflé, nous nous habillons avec difficulté mais satisfait, encore enivrer par cette odeur de stupre.
On part chacun de son côté.
Ça sent l'été déjà, saison où les corps s'expriment.
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Berry2024
5771 km, Actif
publié il y a 10 mois
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